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État de publication: Publiée (2016 Octobre )
Nom de la revue: Revue Correspondance
Volume: 22
Numéro: 2
Intervalle de pages: 1-6
Résumé: Comme nous l'avons décrit dans notre premier article, le passage au collégial en est un qui sollicite au plus haut degré les compétences de lecteur-scripteur des étudiants (Mimouni et King, 2007). Malgré un nombre suffisant d’années consacrées à l’apprentissage, puis à la maitrise de la lecture dans divers contextes, et en dépit de l’exposition continue à des textes disciplinaires de plus en plus variés, près de 41 % des étudiants et étudiantes du réseau collégial public québécois échoueraient à au moins un cours en première session (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2010). Or, cet échec serait en lien direct avec des difficultés de lecture (Riopel et autres, 2006). On sait aussi que de plus en plus d’étudiants éprouvent des difficultés à comprendre des textes complexes, voire des textes jugés simples par les enseignants, et ce, dans différentes disciplines du collégial (Fang, 2012; Lavoie et Desmeules, 2010; Schumm, Vaughn, Haager et autres, 1995). De plus, il semblerait qu’arrivés à cette étape importante de leur cheminement scolaire, un certain nombre d’étudiants, parmi lesquels ceux présentant des besoins spéciaux liés à des troubles d’apprentissage, soient dans l’incapacité de choisir et d’appliquer des stratégies de lecture efficaces pour surmonter leurs difficultés de compréhension de textes disciplinaires (AQICEBS, 2011; Wolforth et Roberts, 2009; Klingner, Vaughn et Boardman, 2007). Ainsi, les enseignants, spécialistes de leurs disciplines, mais peu ou pas formés aux moyens de pallier les lacunes de leurs étudiants en matière de compréhension en lecture, se sentent alors souvent dépassés.
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