L’AUTONOMIE PROFESSIONNELLE DES ENSEIGNANT·E·S AU QUÉBEC DANS LA LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS SCOLAIRES : MIRAGE OU RÉALITÉ ?


Article de revue

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État de publication: Publiée (2024 )

Nom de la revue: Fonds national Suisse de la recherche scientifique

ISBN: 978-2-940741-00-7

URL: https://www.hep-bejune.ch/fr/Espace-ressources/editions-HEP-BEJUNE/Collection-Recherches/Publications/Inclusion-scolaire-et-inegalites--perspectives-plurielles-et-bilan-sur-les-defis.html

Résumé: Le contexte pandémique a exacerbé les inégalités scolaires tout en montrant l’ampleur du travail résiduel pour tendre vers l’égalité des chances (Russo et al., 2020) et ainsi promouvoir une école plus inclusive. De plus, cette crise a mis en évidence le rôle prédominant du gouvernement du Québec dans les décisions touchant l’organisation du travail et la prestation des services. La stratégie de haut en bas (top down) adoptée par le gouvernement a eu pour effet de placer le personnel éducatif dans une « position attentiste qui a limité sa capacité de leadership » (Conseil supérieur de l’éducation (CSÉ), 2021, p. 39). En fait, de quelle voix les enseignant·e·s ont-ils réellement disposé ? (Allaire, 2020a). Nous pouvons raisonnablement affirmer que l’État aurait gagné à consulter ces expert·e·s pédagogiques de manière plus formelle au regard des conditions à privilégier pour assurer le développement du plein potentiel des jeunes et à les encourager à prendre position sur la place publique.

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