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État de publication: publié
Nom de la revue: Formation et Profession
Volume: 29
Numéro: 1
Intervalle de pages: 3
URL: https://formation-profession.org/files/numeros/30/Formation_Profession_29-01.pdf
Résumé: L’échec et le décrochage scolaires constituent des préoccupations majeures au Québec où 13,6 % des personnes de 15 ans et plus restent sans diplôme (MEES, 2020). Pour lutter contre ces phénomènes, de nombreux auteurs considèrent gagnant de miser sur l’engagement scolaire (p. ex., Lei, Cui et Zhou, 2018). L’idée sous-jacente est que, pour réussir, l’élève devrait s’impliquer activement à l’école et dans ses apprentissages, sur les plans comportemental (p. ex., participation; respect des règles/consignes; absence de comportements perturbateurs), affectif (p. ex., attrait et valorisation de l’école ; sentiments/réactions positives/négatives envers l’école, les apprentissages, etc.) et cognitif (p. ex., investissement psychologique/mental; stratégies face à la tâche). Plusieurs études montrent d’ailleurs une corrélation positive entre l’engagement et le rendement ou les réalisations scolaires des élèves, à l’école primaire comme secondaire (p. ex., Wonglorsaichon, Wongwanich et Wiratchai, 2014). Cela peut s’expliquer par le fait que les élèves qui s’engagent le plus tendent à développer des comportements, des sentiments et des manières de penser qui répondent mieux aux attentes scolaires, et leur permettent de mieux s’y adapter. Mais comment favoriser l’engagement sans faire porter tout le fardeau sur les épaules des élèves eux-mêmes? En effet, si les facteurs individuels (p. ex., la préparation scolaire, le style comportemental de l’élève, ses capacités de régulation sur le plan émotionnel) jouent un rôle essentiel dans l’engagement, tout ce qui touche à l’expérience éducative des élèves au sens large est susceptible d’influencer leurs comportements de réussite. Dans cette perspective, les pairs apparaissent comme des acteurs clés de l’expérience éducative, même si leur rôle est encore peu étudié.
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