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État de publication: publié
Nom de la revue: The conversation
Résumé: Depuis mars 2020, la pandémie de Covid-19 a sévèrement touché les services de garde éducatifs à l’enfance (SÉGE) du Québec qui ont dû réorganiser leur mode de fonctionnement pour respecter les mesures sanitaires. De la gestion des espaces, aux équipements et au personnel en passant par les horaires et l’accueil, les répercussions ont été majeures tant pour les enfants, les relations avec les parents que pour les gestionnaires. Une première étude exploratoire menée au printemps 2020 par notre équipe de recherche auprès de CPE de la Montérégie révélait déjà une diminution du niveau de bien-être et une augmentation significative du niveau de stress chez les gestionnaires. Ce constat était préoccupant, car même si cet état de stress a été provoqué par la pandémie, des études démontrent qu’il peut devenir chronique. De plus, de nombreux membres du personnel éducatif des SÉGE se disaient épuisés et envisageaient alors sérieusement de quitter la profession ou l’ont déjà fait. Ce phénomène n’est pas unique au Québec. S’il advenait une pénurie de main-d’œuvre parmi les gestionnaires, cela aurait des conséquences dramatiques pour l’ensemble de la population qui dépend des services de garde pour la conciliation travail-famille. Dans ce contexte, il devenait indispensable de se préoccuper du bien-être au travail des gestionnaires. C’est pourquoi, en février 2021, des membres de notre équipe « Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance », affiliées à l’UQAM, l’UQO et l’Université Laval, ont amorcé une étude longitudinale sur le bien-être au travail des gestionnaires de CPE
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