Idées véhiculées à propos du matériel de manipulation dans la littérature professionnelle en enseignement des mathématiques au primaire


Article de colloque

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État de publication: Publiée (2019 )

Titre des actes: Actes du colloque du Groupe de didacticiens du Québec (GDM). L’analyse conceptuelle en didactique des mathématiques : spécificités, apports et perspectives

Lieu: Montréal, Canada

Intervalle de pages: 94-103

ISBN: 2561-6064

URL: https://www.dropbox.com/s/gkuhhq414w47s3a/2018%20Actes%20GDM.pdf?dl=0

Résumé: Au primaire, l’apprentissage des concepts doit passer par la manipulation de matériel concret. Voici une phrase type que nous pouvons entendre ou lire régulièrement. En effet, dans le discours professionnel à propos du matériel de manipulation, ce dernier est souvent pris comme nécessaire à l’apprentissage des mathématiques. De plus, on sous- entend que le matériel en soi, peu importe lequel, la manière dont il est utilisé, la tâche qu’il accompagne, mènerait à un meilleur apprentissage. Comme le souligne Ball (1992) ou encore Poirier (1999), le recours au matériel de manipulation n’est pas vraiment remis en question dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Dans le cadre de cette présentation, nous proposons de parcourir les définitions et les conceptions du matériel véhiculées dans la littérature s’adressant aux enseignantes et aux enseignants du primaire. Notre objectif est de mieux comprendre ce discours dans l’idée d’être en mesure de le questionner. Par le biais d’une Anasythèse (Legendre, 2005), nous mettrons en évidence les éléments constitutifs de ce discours.

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