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État de publication: publié
Type de présentation: Symposium international sur la littéracie à l’école (SILE 2020)
Nom de la rencontre: 88e congrès de l'ACFAS
Lieu: En ligne
Résumé: Dans un souci de soutien aux élèves du primaire, le milieu scolaire encourage, voire exige, l’élaboration d’un plan avant la production d’un récit, et ce, à partir d’un cadre figé, voire étapiste. Or, cet encadrement, visant plus spécifiquement les élèves en difficulté, pourrait entraver la prise de risques et affecter ainsi le développement des récits. Une étude longitudinale (FRQSC-MELS) a ainsi été réalisée, afin d’expérimenter un soutien développemental et différencié qui repose, en cours de mise en texte, sur les représentations des enfants (8 ans au début de l’étude) concernant la structuration du récit. Le cheminement des élèves a été analysé à différents temps (début-fin 3e + fin 5e année) et dans 2 contextes d’écriture (avec et sans structure de texte prédéfinie par un plan). Les résultats des élèves en difficulté (n=13) ont été comparés à ceux des autres élèves (n=21). Les récits sans structure prédéfinie ont montré la capacité des deux groupes à structurer leurs récits, ces textes étant, de surcroit, plus longs et plus littéraires que ceux élaborés avec une structure prédéfinie par un plan. De plus, loin d’être soutenus par l’utilisation d’un plan, plusieurs des élèves en difficulté ont produit, dans ce 2e contexte, des textes structurés de façon «artificielle» par les termes liés aux composantes du récit (problème, but, etc.). Ces résultats questionnent la pertinence d’une conception étapiste et rigide de l’écriture pour la prise en compte des besoins des élèves.
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