L’apport des récits de vie en tant que pratique scientifique : formes de savoir dans des espaces scolaires d’Afrique francophone


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État de publication: Publiée (2016 )

Titre du livre: Justice cognitive, libre accès et savoirs locaux : pour une science ouverte juste, au service du développement local durable

Éditeur: Éditions de l’Association science et bien commun

Lieu: Québec, Canada

Volume:

Intervalle de pages: 227-247

ISBN: 978-2-924661-13-0

URL: https://zenodo.org/record/205145#.XKAJCC17R0u

Résumé: L’emploi des récits de vie en éducation dans le monde francophone viendrait de la sociologie et, plus particulièrement, des travaux pionniers de l’École de Chicago. Leur essor tiendrait à l’intérêt porté par les sociologues à l’histoire orale. Mais le recueil de récits oraux a été aussi adopté largement par des anthropologues culturels (ethnologues) dans l’objectif notamment de comprendre d’autres cultures et d’en préserver des savoirs (par exemple, l’Afrique précoloniale; Thompson, 1981). Leur utilisation comme approche théorique au croisement de l’interactionnisme symbolique dans la recherche ethnographique en éducation dans des espaces scolaires d’Afrique francophone est plus récente (Demba, 2012). Ils permettent notamment d’aborder l’analyse d’éléments qui participent à la construction de la réussite ou de l’échec scolaire. Ce texte présente des éléments de compréhension de la « face cachée » de l’échec scolaire obtenus via des récits de vie d’élèves du secondaire au Gabon et au Cameroun (Demba, 2012; Gbetnkom, 2015; Lopsiwa, 2015). Un renouvellement des pratiques scolaires est proposé par l’entremise d’une démarche collaborative au carrefour de la recherche, la formation et l’intervention (Pineau, 2006) ainsi qu’une réflexion en conclusion sur l’utilisation des récits en tant que forme de savoir.