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État de publication: publié
Type de présentation: Communication
Nom de la rencontre: 7ème colloque international du GEVAPP et le LISEC : « Émancipation, institution, évaluation : un triptyque pour penser une évaluation émancipatrice ? »
Lieu: Strasbourg, France
URL: https://sites.google.com/view/7-gevapp/programme?authuser=0
Résumé: Parmi les tensions qui traversent l’entrée dans la profession enseignante, la mise en œuvre de pratiques pédagogiques cohérentes avec les croyances épistémologiques et pédagogiques développées par les enseignants débutants a retenu notre attention. Dans ce contexte, nous examinons les retombées d’un mentorat chercheur/enseignant débutant centré sur la cohérence du positionnement épistémologique et pédagogique. En effet, si l’on considère que le point de départ du processus d’émancipation réside dans le dépassement d’une difficulté impliquant nécessairement une prise de conscience et de recul sur « ce qui ne va pas », le mentor peut être considéré comme une personne ressource susceptible d’aider l’enseignant débutant à identifier les décalages entre ses croyances et ses pratiques et à développer des stratégies pour dépasser ces discontinuités. Dès lors, cette communication pose la question suivante : en quoi le mentorat par un enseignant-chercheur permet-il de soutenir l’émancipation d’une enseignante débutante de physique au secondaire face aux difficultés liées à l’entrée dans la vie professionnelle et à l’articulation croyances/pratiques ? L’étude de cas repose sur l’analyse d’observations en classe, d’entretiens post-observation et de deux séances de mentorat. Les premiers résultats tendent à illustrer que le mentorat a effectivement permis à l’enseignante d’analyser ses pratiques de l’enseignement de la physique et de résoudre des tensions croyances/pratiques.
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