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État de publication: publié
Nom de la revue: Pédagogie Collégiale
Volume: 31
Numéro: 4
Intervalle de pages: 3-8
URL: http://aqpc.qc.ca/sites/default/files/revue/parent-vol.31-4_0.pdf
Résumé: Tous les professeurs souhaitent des étudiants motivés à apprendre ! Habituellement, tout va bien en début de session, lorsque les collégiens semblent manifester des comportements en ce sens. Mais qu’en est-il de cette motivation quelques semaines après le début des cours, à mi-parcours et en fin de session ? Pourquoi certains d’entre eux persévèrent-ils, pourquoi d’autres se démotivent-ils ? Le concept d’engagement peut apporter plusieurs réponses à ces questions. L’engagement aurait un attribut que la motivation n’a pas: la participation active. Alors que la motivation est «la force qui pousse l’apprenant à faire le premier pas vers l’action, [...] l’engagement est celle qui propulse, amène à faire le deuxième pas et les suivants» (Parent, 2017, p. 38). La motivation serait donc de l’ordre du potentiel, et l’engagement, de l’ordre du comportement (Jorro et De Ketele, 2013). En d’autres mots, la motivation serait comme une photo d’un étudiant à un moment donné, et l’engagement, comme la vidéo de ses comportements au fil du temps (Mosher et McGraw, 1985). L’intérêt d’aborder la dynamique motivationnelle sous cet angle permet de porter un regard plus précis sur le contexte, les actions et les interactions qui influencent les possibilités et les efforts d’apprentissage des étudiants. Dans cet article, je présenterai les pistes de réflexion qui m’ont amenée à m’intéresser à la valeur de l’engagement comme extension à la motivation. Les idées exposées ici sont tirées d’un parcours ayant abouti à la soutenance d’une thèse de doctorat (Parent, 2017). Les propos permettront aux lecteurs de cibler des éléments.
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