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État de publication: Publiée (2017 )
Nom de la revue: Recherches sociographiques
Volume: 58
Numéro: 3
Intervalle de pages: 659-678
ISBN: 0034-1282, 1705-6225
URL: http://id.erudit.org/iderudit/1043469ar
Résumé: Le présent article interroge le potentiel de l’analyse des groupes d’intérêt (AGI) pour la compréhension de situations du domaine de l’analyse des politiques éducatives (APÉ). Nous y prenons pour point de départ l’article que PRUD’HOMME (2007) a consacré à la controverse de 2006 entourant la réforme du programme d’Histoire et éducation à la citoyenneté de deuxième cycle du secondaire au Québec. Prud’homme avance et démontre dans son texte que cette controverse est née d’une redistribution du pouvoir entourant l’élaboration des programmes d’histoire, principalement entre les enseignants d’histoire, les historiens et les spécialistes appartenant aux sciences de l’éducation, par exemple les didacticiens et les psychopédagogues. Pour valider cette proposition, nous nous sommes penchés sur la trajectoire d’un des plus importants et des plus anciens de ces groupes, soit la Société des professeurs d’histoire du Québec. Nous avons utilisé, pour ce faire, des outils de l’AGI pour comprendre la dynamique du jeu de pouvoir entre les acteurs de la réforme. L’exercice nous amène finalement à défendre la pertinence de ces outils pour l’analyse des politiques éducatives.
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