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État de publication: Publiée (2009 )
Nom de la revue: Revue des sciences de l'éducation
Volume: 35
Numéro: 1
Intervalle de pages: 11-13
ISBN: 1705-0065
URL: https://id.erudit.org/iderudit/029920ar
Résumé: « Avoir des difficultés scolaires importantes à l’école », une expression toute simple mais combien préoccupante. D’une part, elle traduit une expérience scolaire difficile, qualifiée d’enfer chez certains ou qui revient à faire du temps chez d’autres (Rousseau, 2005). La nature de cette expérience amène certains jeunes à quitter l’école prématurément et d’autres à se rebeller contre eux-mêmes (détruisant au passage l’image qu’ils ont d’eux-mêmes), ou encore à se rebeller contre les autres (détruisant du même coup toutes possibilités de liens positifs et aidants dans le réseau scolaire). Le lecteur n’a qu’à penser au roman de Pennac (2007) Chagrin d’école pour en comprendre le sens et la portée. Ce roman, à saveur autobiographique par moments, se rapproche de certaines connaissances scientifiques sur l’expérience scolaire des élèves qui vivent mal l’école de par leurs difficultés à apprendre… aussi facilement que les autres. En effet, outre l’expérience scolaire négative, les élèves qui vivent des difficultés scolaires importantes sont plus nombreux que leurs pairs ordinaires à manifester une perception négative de soi (Bender, 2001 ; Maltais et Herry, 1997), un stress scolaire élevé (Geisthardt et Munsch, 1996), un degré d’anxiété élevé (Huntington et Bender, 1993), une faible estime de soi (Hall, Rouse et Bolen, 1993), et un sentiment de rejet par les pairs (Bender, 2001). De plus, ils constituent une proportion importante des jeunes en milieu carcéral (voir Brown, Fisher, Stys, Wilson et Crutcher, 2003) et sont peu nombreux à obtenir un diplôme d’études secondaires (Rousseau, Tétreault, Bergeron et Carignan, 2007).
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