L'idée d'un institut national de recherche en éducation qui mettrait en exergue les données probantes pour les faire passer dans les pratiques n'est pas avancée par le CRIRES dont les chercheures et chercheurs connaissent trop bien les enjeux et défis de production et d'application de telles données. Voici d'ailleurs à ce sujet un court article publié sur le site de la Fondation Carnegie pour l'avancement de l'enseignement.
Réjean Parent réagissait récemment à cette idée en posant la question de la dilution ou de la consolidation d'actifs dans son blog (Journal de Montréal) du 1er mars. Voici un extrait de ses propos :
"Nous disposons d’un ministère extrêmement bien pourvu en ressources professionnelles, d’un Conseil supérieur de l’Éducation, de multiples réseaux de chercheurs, d’un centre de recherche dédié à la réussite éducative (CRIRES) ainsi que son pendant en matière de transfert (CTREQ) et d’un nombre impressionnant d’organismes nés en parallèle de nos réseaux pour favoriser les bonnes pratiques.
Tous ces savants armés de bonnes intentions se butent toutefois au manque de moyens matériels et humains dans nos milieux éducatifs, ainsi qu’au débordement de celles et ceux qui font l’école quotidiennement."