Le 27 avril 2012, dans le cadre du troisième colloque du Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ), le CRIRES a, de 7h30 à 8h15, offert le petit déjeuner aux participants pour souligner ses vingt ans d’existence. La directrice du Centre, madame Thérèse Laferrière, a invité les deux principaux artisans de la création du Centre en 1992, Antoine Baby, vice-doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et deuxième directeur du CRIRES, et Christian Payeur, conseiller à la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ), l’ancienne Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et premier président du conseil d’administration du CRIRES jusqu’en juin 2007, à rappeler leur conviction de départ que la recherche en éducation pouvait et devait servir aux enseignantes et enseignants comme base d’amélioration de la réussite scolaire au Québec, et ce, dans le respect de l’autonomie scientifique des chercheurs. Comme marque de cette collaboration, Christian Payeur a souligné la production du Bulletin du CRIRES, qui vulgarise les plus récentes recherches menées au Centre et est publié en encart dans la Revue Nouvelles CSQ et diffusé à 100 000 exemplaires dans toutes les écoles du Québec.
C’est aussi grâce au recteur de l’époque, monsieur Michel Gervais, que l’entente de départ entre la CEQ et l’Université Laval a pu être signée, lors de la Rencontre sur la réussite scolaire en 1992. À la suspicion qu’une telle entente risquait de déboucher sur une recherche idéologique, Michel Gervais a fait le pari qu’une collaboration entre une centrale syndicale et une université pouvait se faire sous l’étendard de la liberté académique au même titre que les ententes entre université et industrie. Il a également réussi à obtenir un fonds auprès de la compagnie Imasco pour contribuer au financement du Centre.
Laurier Caron, directeur général de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et président du conseil d’administration du Centre depuis le 18 septembre 2008, a aussi pris la parole. Il en a profité pour remercier les acteurs des premiers jours et pour exprimer sa fierté de présider à la poursuite de l’évolution du CRIRES.
En terminant, les membres du CRIRES présents se sont déplacés pour remettre à l’assistance de petits nettoyeurs d’écran au sigle du CRIRES et discuter brièvement de leurs travaux de recherche.