Innovation sociale - deux prix lors de la première activité de reconnaissance mise de l'avant par l'Université Laval


Deux innovations sociales reconnues et auxquelles plusieurs membres du CRIRES ont contribué.
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Portés par la qualité – 2 1/2 à 5 ans – Programme de réinvestissement des pratiques éducatives  - Suzanne Manningham 

Le Programme de réinvestissement des pratiques éducatives  est le résultat tangible d’une démarche innovante de recherche partenariale et est le fruit d’un travail collaboratif. Le Programme s’adresse à des intervenants à la petite enfance et est divisé en trois sections : Soutien au développement des habiletés de langage et de raisonnement, Flash Qualité et Gestion et accompagnement du changement. Il vient clore un programme de formation offert à des éducatrices travaillant en centres de la petite enfance (CPE) de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. Les grands défis des programmes de formation sont de transformer les pratiques et d’assurer une continuité de la mise en place de celles-ci.  Pour répondre à ces défis, le Programme, dont une grande partie a été rédigé à l’aide des expériences concrètes issues du terrain, fait appel à une diversité de connaissances rigoureuses et de compétences issues de cultures différentes. Sa réalisation a permis un rapprochement tangible entre les CPE des communautés autochtones et des CPE non-autochtones grâce à la reconnaissance mutuelle que les besoins des tout-petits sont essentiellement de même nature : besoin de se développer dans un environnement physique et humain chaleureux et sensible, et besoin de stimulation et d’apprentissage par l’exploration. Cette innovation consiste à Renforcer les pratiques éducatives des éducatrices de CPE pour un meilleur développement des enfants de culture autochtone et non autochtone, vivant en contexte de vulnérabilité. Voir le url https://depot.erudit.org/bitstream/003823dd/1/ManninghamS_Portes_par_la_...

L'école éloignée en réseau - Thérèse Laferrière, Christine Hamel, Stéphane Allaire, Alain Breuleux et Sandrine Turcotte.  Il existe plus de 600 écoles primaires et primaires-secondaires de moins de 100 élèves au Québec. L’École éloignée en réseau (ÉÉR) est un modèle, coconçu avec le CEFRIO et le MELS en 2002, et depuis mis en oeuvre et développé en partenariat avec les commissions scolaires au plan organisationnel et, plus à proximité des élèves, avec les enseignantes et enseignants volontaires. Ceux-ci font usage, du lieu même de leur classe, de technologies de collaboration, soit un forum électronique à base de principes pédagogiques à l’écrit et un système de webconférence à l’oral pour enrichir l’environnement d’apprentissage des élèves qui fréquentent ces petites écoles. Ainsi, les élèves augmentent-ils leur compréhension de l’écrit, et l’on sait que c’est là un facteur-clé de réussite scolaire, en plus de développer leur capacité d’usage du numérique ainsi que les compétences de plus en plus mises en valeur dans une société du savoir. Moins de petites écoles ferment puisque la qualité de l’éducation se fait meilleure, et progressent des petits villages pour qui l’école est un élément nécessaire à leur vitalité. Voir le site à l'adresse eer.qc.ca