ORCID (Open Researcher and Contributor ID, prononcer ORKID, comme orchidée en anglais) est une organisation à but non lucratif créée en 2012, soutenue financièrement par un ensemble d'organismes de recherche, d'éditeurs, de financeurs et d'autres acteurs de l'écosystème de la recherche.
Cette organisation, qui accorde des codes qui permettent d'identifier les chercheurs et les auteurs de contributions académiques et scientifiques, s’est progressivement imposée auprès des organisations de recherche et des grands éditeurs. C’est en fait un peu comme un CV canadien alimenté par les chercheurs, les éditeurs et certains organismes subventionnaires.
À l’Université Laval, la politique est de rendre cet identifiant obligatoire et de s’en servir pour les différents rapports d’activité; ce qui pourrait aussi arriver dans les autres établissements. Il s’agit, en fait, d’une autre forme de rendu des activités, ce qui peut représenter une tâche fastidieuse!
Toutefois, le CRIRES en collaboration avec le réseau PÉRISCOPE a pu négocier une entente indépendante inter-organisationnelle et interuniversitaire avec l’Organisation ORCID (une première mondiale, ou pas loin, à ce qu’on nous a dit!).
Comme le CRIRES et le réseau PÉRISCOPE entretiennent des bases de données des productions de leurs chercheur·euses membres depuis plusieurs années, il a été possible de développer des passerelles informatiques qui font que les CV transmis année après année qui ont été saisis dans le système seront transférés automatiquement dans le compte ORCID des chercheur·euses.
L’opération est en cours, vous pourrez vérifier par vous-même! Les chercheur·euses seront contacté·es pour finaliser les modalités administratives et les permissions d’accès.
Cette réalisation a été rendue possible grâce :
-au sens de visionnaire de Thérèse Laferrière (!!!) qui comprend depuis des années que des données déposées dans une base de données demeurent vivantes;
-au beau travail de gestion qui a été réalisé par les responsables du Centre et du Réseau, année après année;
-ainsi qu’à la qualité et à l’inventivité de nos ressources informatiques (Étienne Dallaire).