Dans le contexte où les percées biotechnologiques et le croisement de modèles empruntés à l’informatique, l’ingénierie électronique et la chimie ont ouvert la voie à de nouvelles possibilités dans l’étude et la « fabrication » du vivant, les chercheuses Marie Claude Bernard et Manon Albert ont entrepris un projet de recherche exploratoire visant l’analyse des positions conceptuelles, épistémologiques et pédagogiques d’enseignants et d’enseignantes de biologie au collégial (Québec). Elles ont d’abord cherché à savoir si le corps enseignant intégrait des enjeux entourant le vivant dans ses classes et, si oui, selon quels objectifs et selon quelles modalités. Les résultats montrent que les enseignants et enseignantes abordent certains enjeux en classe, dont ceux liés à l’agroalimentaire qui font l’objet d’une initiative innovante. Les objectifs évoqués pour aborder les enjeux entourant le vivant sont en accord avec les stratégies pédagogiques que les participants mobilisent en classe. Ils évoquent des difficultés pour travailler selon une approche interdisciplinaire et soulèvent les contraintes liées aux programmes prescrits comme obstacle à l’intégration d’enjeux entourant le vivant en classe.
Marie-Claude Bernard |
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Source: FSE Communication (édition du 31 janvier 2022); Revue Recherches en didactique des sciences et des technologie
Référence électronique : Marie-Claude Bernard et Manon Albert, « Intégration d’enjeux relatifs au vivant en classe : points de vue d’enseignants et d’enseignantes en biologie au Québec », RDST [En ligne], 18 | 2018, mis en ligne le 01 janvier 2019, consulté le 05 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/rdst/2016 ; DOI : 10.4000/rdst.2016
L’accès à l’article : https://crires.ulaval.ca/sites/default/files/full-text/bernard_et_albert-integration_enjeux_entourant_le_vivant_enseignants_de_bio-rdst-2018.pdf