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État de publication: Publiée (2016 )
Nom de la revue: Pédagogie collégiale
Volume: 29
Numéro: 2
URL: https://aqpc.qc.ca/sites/default/files/revue/cabot-vol_29-2.pdf
Résumé: Nous savons que de plus en plus d’étudiants arrivent au collège avec un diagnostic de trouble d’apprentissage : dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, etc. Certains d’entre eux, grâce à un diagnostic établi, reçoivent des services adaptés efficaces les aidant grandement à apprendre, à cheminer avec succès dans leur formation et à obtenir un diplôme. Mais qu’en est-il des autres ? Est-ce que plusieurs collégiens vivraient avec l’un de ces troubles sans le savoir ? Qu’en est-il alors des difficultés d’apprentissage persistantes, de la perte d’intérêt pour les cours et pour l’école en général ou des conséquences psychologiques importantes pour les étudiants concernés par de tels troubles non identifiés ? Il s’agit là d’un réel obstacle à la réussite des étudiants touchés, qui s’acharnent alors sur une difficulté pour laquelle des services reconnus comme efficaces sont pourtant disponibles, mais sans y avoir droit. Combien de nos étudiants seraient donc aux prises avec un trouble d’apprentissage sans diagnostic ou, même, sans en être conscients ? S’ils sont nombreux, il devient d’autant plus urgent d’en prendre acte et d’intervenir afin de les soutenir autrement dans leurs apprentissages pour ainsi favoriser leur réussite. Cet article présente les résultats d’une recherche qui s’est attardée à la prévalence potentielle de certains troubles d’apprentissage et à leur concomitance chez des étudiants déjà considérés comme ayant des difficultés en français.
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